9 nov. 2015

Dak'Art 2016: Appel à candidature de la 12e édition


Dak’Art 2016: Appel à candidature de la 12e édition 

Dakar, le 9 novembre 2015 — Voici le texte de l’appel à candidatures pour la participation des artistes à l’exposition internationale de la 12ème édition de la biennale de l'(art africain contemporain de Dakar (Dak’Art). Il est ouvert du 28 octobre au 21 décembre 2015. Le texte de l’appel indique que, « Réenchantements », l’exposition internationale, entend « montrer une Afrique et des Africains dont l’objectif est de ré enchanter le monde. Elle sera le résultat d’une sélection d’artistes africains et de la Diaspora ».

Appel à candidature de la 12ème édition de la Biennale de Dakar

«La Cité dans le jour bleu »

Secrétaire général : Mahmadou Rassouloulaye SEYDI

Directeur artistique : Simon NJAMI

Organisée par le Ministère de la Culture et de la Communication du Sénégal, la 12ème édition de la Biennale de Dakar se tiendra du 03 mai au 02 juin 2016. Elle sera mise en œuvre par le Secrétariat général, dirigé par Monsieur Mahmadou Rassouloulaye SEYDI. Dak’Art est la toute première biennale d’art contemporain du continent africain, fondée en 1994. Elle reste aujourd’hui la principale manifestation africaine dédiée à la création contemporaine. Simon Njami, écrivain et commissaire d’exposition indépendant, est le Directeur artistique de la 12ème édition de la Biennale de Dakar, prévue du 03 mai  au 02 Juin 2016.

Pour point de départ de Dak’Art 2016, qui a pour titre «  La Cité dans le jour bleu », Simon Njami a choisi un extrait d’un poème de Senghor : « Ta voix nous dit la République, que nous dresserons la Cité dans le jour bleu : Dans l’égalité des peuples fraternels. Et nous répondons : Présents, O Guelowâr »

« Ceux qui répondront présents seront ceux qui, sans honte et sans pudeur, oseront se dire Africains à la face du monde, en faisant fi de tous les préjugés et de tous les regards qui ont été portés sur le continent. Bien au contraire. En revendiquant les blessures, les erreurs, les tâtonnements, et en ne craignant pas d’affirmer le génie de leurs terres devant les rires goguenards des sceptiques professionnels. Car, au risque de paraître scandaleux, j’affirme que l’on ne nait pas Africain, on le devient. Devenir, c’est naitre au monde et c’est se découvrir. C’est opérer des choix existentiels qui vont déterminer la direction que va prendre notre vie. La seule manière d’appréhender cette Afrique dont chacun semble connaître la définition est de rassembler les pièces éparses de ce puzzle plusieurs fois millénaire. Devenir revient à exprimer au monde un point de vue. Et il n’est pas d’expression sans langage. Comprendre les artistes dits africains, c’est être capable de déchiffrer le langage original dans lequel chacun, à sa manière, dit son appartenance au monde. Car appartenir à un territoire et tenter d’en définir les contours ne doit pas nous faire perdre de vue le fait que tout territoire est avant tout une métaphore difficile à circonscrire. » (Simon Njami)

« Réenchantements », l’exposition internationale, au cœur de la manifestation, entend montrer une Afrique et des Africains dont l’objectif est de ré enchanter le monde. Elle sera le résultat d’une sélection d’artistes africains et de la Diaspora.

L’appel à candidatures pour la participation des artistes à l’exposition est ouvert du 28 octobre au 21 décembre 2015.

Le dossier de candidature doit être dûment rempli et les documents requis, décrits ci-dessous, seront réunis sur un disque CD, envoyé au Secrétariat général de la Biennale avant le 21 décembre 2015.

INFORMATIONS & CONTACTS

Secrétaire général de la Biennale de Dakar : Mahmadou Rassouloulaye SEYDI

Téléphones : Bureau : (00 221) 33 823 09 18

Portable : (00221) 77 099 11 99

Adresse Postale : Secrétariat général de la Biennale des Arts de Dakar,

19 avenue Hassan II (Ex Albert Sarraut), 1er étage,

BP : 3865 Dakar RP- SENEGAL

 Adresse courriel BIENNALE: http://www.dakart.net

DOSSIER DE CANDIDATURE

  • Formulaire de candidature à remplir

Le tout à envoyer sur CD à l’attention du Secrétaire général de la Biennale de Dakar

  • Biographie de l’artiste : en dix lignes (10 lignes)
  • Texte de présentation des 5 œuvres (lien avec le thème de la biennale) : en 1 page au maximum.
  • Visuels en haute définition : (300dpi pour 30×50 cm)

IDENTIFICATION DE L’ARTISTE 

Nom :

Prénom :

Date de naissance :

Pays de résidence :

Adresse de l’artiste :

Scan du passeport :

Portrait de l’artiste en haute résolution :

TABLEAU DES ŒUVRES

(À remplir correctement)

N° d’ordre
Titre de l’œuvre
Dimensions
Année de création
Matériaux
Valeur de l’œuvre
assurance
Provenance des œuvres

Adresse de livraison des œuvres à l’issue de l’exposition :

Avez-vous présenté un dossier de candidature ou participé à une précédente édition de la Biennale de Dakar ? Si oui, en quelle année ?

Envoi par courrier ou mail : les pièces requises constituant le dossier de candidature doivent être envoyées avant le 21 décembre 2015 à l’adresse ci-dessous :

Secrétariat général de la Biennale des Arts de Dakar,

19, Avenue Hassan II (Ex Albert Sarraut), 1er étage,

BP.: 3865 Dakar RP- SENEGAL

source : http://www.dakart.netJ'aime chargement…
 

29 oct. 2015

«Propos d’OSCIBI», Que des excuses publiques soient présentées


«Propos d’OSCIBI»

 Que des excuses publiques soient présentées

C’est avec consternation que nous avons lu sur les réseaux sociaux certains propos attribués au musicien Oscibi Jhoann. Si ces propos sont avérés, cette manière de penser de l’artiste fait honte et n’honore pas la Culture du Burkina. Pour la casquette, qu’il porte doublement, en tant qu’artiste (ambassadeur) et membre du Balai citoyen (leader d’opinion), Oscibi devra présenter des excuses publiques à l’ensemble des Burkinabè, qu’ils soient «diaspos» ou pas.

 
Certes ce spectacle de Bitel Communication, Les Monstres sacrés du Coupé décalé, aura fait couler beaucoup d’encre et de salive, chacun allant de son point de vue. Certains ayant même une position à la limite de l’acharnement. Cependant si les différentes positions antagonistes tendent à se rapprocher, au bonheur des acteurs culturels, certains propos dont ceux d’Oscibi Jhoann doivent être proscrits, mieux du monde de la Culture.
En philosophie, le mot CULTURE désigne ce qui est différent de la nature, c'est-à-dire ce qui est de l'ordre de l'acquis et non de l'inné. La CULTURE a longtemps été considérée comme un trait caractéristique de l'humanité, qui la distinguait des animaux. Néanmoins, des travaux récents en éthologie et en primatologie ont montré l'existence de cultures animales. En sociologie, la CULTURE est définie de façon plus étroite comme "CE QUI EST COMMUN A UN GROUPE D'INDIVIDUS" et comme "CE QUI LE SOUDE". Il n’y a donc pas lieu pour quelle raison que soit qu’un Burkinabè se sente au-dessus d’autres, pire au nom de la Culture. Oscibi Jhoann doit réviser sa copie.

Aussi, pour une institution internationale comme l'UNESCO : «Dans son sens le plus large, la CULTURE peut aujourd'hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels, matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les lettres et les sciences, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances.» Ce "RESERVOIR COMMUN" évolue dans le temps par et dans les formes des ECHANGES. Au-delà donc des frontières terrestres, héritage du colon, Burkinabè, nous partageons tous les mêmes valeurs que l’on soit né ici ou ailleurs. Au nom du panafricanisme qui, s’il y croit toujours, l’a amené en RD Congo, Oscibi doit présenter des excuses publiques au Burkinabè. Plus jamais, en aucun cas, un tel raisonnement ne devrait avoir lieu pour quelque raison que ce soit, pire, venant d’un artiste.

Ensemble, disons tout court qu’il n’y a pas lieu, pour des raisons égoïstes, de s’entredéchirer et de souiller la Culture, car elle se constitue également une manière distincte d'être, de penser, d'agir et de communiquer.

P.S. Ce qui nous a été rapporté des propos d'Oscibi:  «C’est pourquoi c’est frustrant que des soi-disant diaspos, mentalement inférieur, hérités de leur père et mère inférieur mentalement, immigrés en côte d’ivoire, mangeant trois fois par jour, oubliant d’où ils sont venus, c’est eux le problème».


Jérôme William Bationo

3 oct. 2015

Liste officielle des groupes sélectionnés pour le MASA 2016

Liste officielle des groupes sélectionnés pour le MASA 2016 
Du 28 septembre au 2 octobre 2015, le Comité Artistique International du MASA a tenu à Abidjan sa 2è réunion technique.   Il a analysé 633 dossiers de candidatures parvenus au siège du MASA selon l’une des modalités suivantes : via le site internet, par dépôt physique ou par la poste. 
Les candidatures relevant des pays suivants : Afrique du Sud, Algérie,  Belgique, Burkina Faso, Brésil Cameroun, Canada, Cap-Vert,  Centrafrique, Colombie Comores, Congo Brazzaville, Côte d’Ivoire, Ethiopie, France,  Ghana, Guadeloupe, Guinée Equatorial, Guinée, Guyane, Iles Maurice Madagascar, Mali, Maroc, Mozambique, Musique, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sénégal, Suisse, Tchad, Théâtre, Togo, USA, Zimbabwe…
A l’issue de ses travaux, le Comité Artistique International a arrêté la liste des groupes artistiques sélectionnés qui se présente comme suit : 
27 groupes en Musique ; 8 en Danse ;  -  13 en Théâtre ;    -  9 en Conte ;   - 10 en Humour. 
 
C’est ainsi un total de 67 groupes représentant 426 artistes dont 66 résidant en Côte d’Ivoire qui ont été retenus dans la sélection officielle.  La Direction Générale du MASA remercie   les membres du  Comité Artistique International (CAI) pour leur professionnalisme et leur disponibilité. La Direction Générale du MASA remercie tous les candidats pour l’intérêt qu’ils ont porté  au MASA  et elle présente ses vives félicitations aux groupes retenus. Elle les invite à prendre les dispositions utiles (formalité de visa et de santé) pour leur présence effective au MASA 2016. 
La Direction Générale du MASA pourvoira à la prise en charge des frais de transport et de séjour des groupes sélectionnés conformément aux indications publiées dans le document de  l’appel à candidatures. La Direction Générale du MASA rappelle qu’une programmation MASA Festival est prévue. Quelque uns des groupes sélectionnés pour le MASA Festival auront accès aux show-cases qui seront programmés pendant le MASA. La 9è édition du MASA se tiendra du 05 au 12 mars 2016 à Abidjan autour du thème : Réinventons les Arts de la Scène.    
Fait à Abidjan, le 2 octobre  2015  
    
      



14 sept. 2015

"Declassified Memory Fragment" Une réponse aux situations politiques en Afrique

"Declassified Memory Fragment"

Une réponse aux situations politiques en Afrique
 
De la musique live, du terroir burkinabè parfois saupoudré de blues et de jazz ou des sonorités urbaines africaines. 4 musiciens, 4 danseurs sur scène ; une pièce de danse-théâtre inspirée des idées et des thématiques autour de la mémoire, de l’histoire et des images de certaines réalités politiques et sociales du continent africain.
 
Entre chanson, déclamation, danse sur des rythmiques traditionnelles et urbaines africaines, parfois occidentales "Declassified Memory Fragment ou Fragment d’une mémoire déclassifiée se veut une lettre ouverte sur la société africaine – avec ses styles de vie, ses cultures, sa beauté, ses complexités et ses politiques. La pièce dépeint une réalité sociale où la vie quotidienne est sujette à des restrictions et où le secret et l’intimité sont des exigences culturellement ancrées, même au sein du cercle familial. Le fait de « déclassifier » est un processus de révélation, d’exposition de ce qui est caché, voilé, non dit.

Declassified Memory Fragment s’inspire et agit comme une réponse aux situations politiques dans différents pays africains, où l’imprévisible renversement du pouvoir provoque tension, déstabilisation et climat explosif. Sans que ne se dissipe l’illusion de la démocratie. Avec un humour caustique, la pièce met en scène une société duale où la course au pouvoir fait et défait à la fois les amitiés, mais où prévaut la fraternité.
Jérôme William Bationo 
 
 
Fiche technique :
Conception, chorégraphie : Olivier Tarpaga
Interprétation : Aziz Dermé, Jérôme Kaboré, Adonis Nébié, Ousséni Dabaré, Olivier Tarpaga
Conception, composition musicale : Olivier Tarpaga en collaboration avec les musiciens
Musique live, performance : Olivier Tarpaga, Flatié Dembelé, Daouda Guindo, Boubacar Djiga
Conseil artistique, assistance dramaturgie : Esther Baker-Tarpaga
Création lumière: Jacob Bamogo
Régie générale: Mohamed Boro
Scénographie: Sahab Koanda, Sada Dao
Costumes: Olivier Tarpaga
 
 
 

Khouribga rend hommage à Michel Ouédraogo

Cinéma
Khouribga rend hommage à Michel Ouédraogo

Khouribga, le 13 septembre 2015 — La Fondation du festival du cinéma africain de Khouribga a rendu hommage à Michel Ouédraogo, ancien délégué général du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), saluant sa contribution à rendre « absolument nécessaire » la biennale qui se tient dans la capitale du Burkina Faso.



« Michel Ouédraogo, pour le décrire, c’est trois verbes : organiser, anticiper et positiver. Il venait après deux délégués généraux qui ont marqué de leur empreinte le festival : Philippe Sawadogo et Baba Hama », a dit le président de la fondation, Nour-Eddine Sail, avant la remise d’une distinction à Ouédraogo, samedi à l’ouverture de la 18-ème édition de la rencontre de Khouribga.

Il a ajouté que c’est dans cette succession que Michel Ouédraogo est devenu délégué général du Fespaco. En trois éditions, 2009, 2011, 2013, «il a rendu la rencontre absolument nécessaire et totalement complémentaire de ce que nous faisons (à Khouribga)».

« Nous sommes, Michel Ouédraogo et nous ici à Khouribga, un exemple rarissime de deux festivals qui travaillent dans le même sens, sont intéressés par les mêmes produits, les mêmes débats, qui sont obligés de faire fructifier tout ce qui est en leur capacité pour faire du cinéma africain, à n’avoir jamais eu un conflit entre nous », a insisté Nour-Eddine.

Michel Ouédraogo a pour sa part apprécié « l’honneur fait à sa personne » et l’hommage rendu au Fespaco, au cinéma burkinabè et au cinéma africain. Je me veux un militant, un patriote du cinéma africain et je serai toujours à vos côtés pour des victoires encore plus grandes », a-t-il assuré.

Le programme du festival – qui se poursuivra jusqu’au 19 septembre – comprend une compétition officielle de 14 longs-métrages venant de 13 pays, un colloque, des ateliers et d’autres activités parallèles.
 

Aboubacar Demba Cissokho

 

11 août 2015

Les arts face au défi du numérique Des acteurs culturels du Burkina à l'école des TICs



Les arts face au défi du numérique
Des acteurs culturels du Burkina à l'école des TICs

-          35 participants
-          3 jours d'enseignements sur la recherche d'information sur internet et la création de site et plateforme personnalisés

Pour faire face au développement du numérique l'Association des jeunes musiciens du Burkina (AJMB) regroupe depuis ce mardi 11 août 2015 plusieurs acteurs de différents domaines de la culture autour des technologies de l'information et de la communication. Une séance de formation, devant se tenir sur 72 heures, dont le lancement a eu lieu le lundi 10 août en présence du ministre de la culture et du tourisme et de son collègue en charge de l'économie numérique.

Au cours de cette formation les participants devront se familiariser avec l'outil informatique pour la recherche d'information sur internet et pour la création de plateforme personnalisée. Pour le ministre de la culture, Jean Claude Dioma, il est temps pour ces acteurs d'aller vers ces nouvelles technologies. Car, "l'artiste de demain ne sera plus celui qui a vendu le plus de disque mais celui qui aura le plus de téléchargement" a fait savoir pour sa part son collègue de l'économie numérique, Nébila Amadou Yaro.

Face à ce défi du numérique, il était donc de bon ton pour l'AJMB, à travers cet atelier de contribuer
au renforcement des capacités des différents acteurs du secteur, a expliqué son président Bazbill.


Jérôme William Bationo