6 mai 2016

Patrimoine mondial africain: Une force pour la paix

Patrimoine mondial africain
Une force pour la paix

Adoptée en novembre 2015 par  la 38ème Session de la Conférence Générale de l'UNESCO, la première Journée mondiale du patrimoine africain a été célébrée le 5 mai à travers le monde. Une commémoration que la directrice générale de l'institution, Irina Bokova a saisi pour adresser un message à travers lequel elle indique le pouvoir du patrimoine mondial africain. Lisez plutot
 

" C’est l’occasion de célébrer la richesse du patrimoine culturel et naturel africain, qui présente une valeur universelle exceptionnelle. C’est le moment pour le monde d’agir aux côtés des gouvernements, des communautés locales et des sociétés pour soutenir l’une des ressources les plus précieuses du continent. Le patrimoine culturel et naturel africain est une force pour la paix – c’est aussi un moteur du développement et de l’innovation.
Telle est l’inspiration de cette Journée internationale, qui a été proclamée par les États membres de l’UNESCO en novembre 2015 afin de mieux faire connaître le patrimoine africain à travers le monde et de mobiliser une plus grande coopération en faveur de sa sauvegarde. Tous les acteurs doivent être impliqués, à commencer par les élèves, les jeunes femmes et les jeunes hommes ainsi que tous les partenaires, notamment le Fonds pour le patrimoine mondial africain, qui célèbre cette année son 10e anniversaire. 
Ces dix dernières années, nous avons fait de grands progrès pour accroître le nombre de sites africains sur la Liste du patrimoine mondial, en améliorant la conservation et la gestion des risques, en renforçant la participation des communautés et en augmentant les avantages pour ces dernières. Pourtant, sur les 129 sites culturels et naturels du continent africain inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, 17 figurent également sur la Liste du patrimoine mondial en péril. La liste des menaces est longue, allant des conflits armés, du terrorisme, du braconnage et du réchauffement climatique à l’expansion urbaine incontrôlée et à l’exploration minière et pétrolière, tout cela au milieu de transformations économiques et sociales sans précédent.
La protection et la promotion du patrimoine culturel et naturel africain résonne au cœur du mandat de l’UNESCO visant à promouvoir le respect et la compréhension mutuelle, à sauvegarder les sources d’appartenance et de créativité. Il est important également de promouvoir le Programme de développement durable à l’horizon 2030. La sauvegarde du patrimoine aide à créer des emplois, à promouvoir l’égalité des genres et à éliminer la pauvreté. Nous n'avons pas à choisir entre le patrimoine et la croissance, entre de magnifiques paysages et des conditions de vie décentes : avec les bonnes compétences et des capacités renforcées, nous pouvons exploiter le potentiel du patrimoine pour créer des millions d’emplois décents, tout en procurant également un sentiment de dignité, d’inclusion et de fierté. En protégeant les ressources naturelles, les fleuves et les parcs, nous pouvons libérer des sources d’énergies renouvelables pour tous. Ceci est la meilleure chose à faire, et le choix le plus judicieux. Tel est le message de l’UNESCO aujourd’hui.
Cela concerne l’Afrique, mais aussi les femmes et les hommes du monde entier, et en particulier les jeunes."

Irina Bokova

5 mai 2016

Burkina 1987-Burkina 2014 Hippolyte Sama immortalise la longue marche de son pays



"Burkina 1987-Burkina 2014"

Hippolyte Sama immortalise la longue marche de son pays

Hippolyte Sama est né en août 1980 à Koudougou (Burkina Faso) où il fit ses études d’école primaires et secondaires avant de rejoindre la capitale, Ouagadougou, avec sa passion pour la photographie. Ce qui l’amènera tout d’abord à une formation d’autodidacte dans un studio photo de la place avant de suivre des ateliers et séminaires à travers le monde. Il fait ses premiers pas professionnels comme photoreporter au début des années 2000 après avoir bénéficié d’un coaching d’un photojournaliste de l’Agence France Presse (AFP).

Présent à Dakar dans la sélection officielle de la 12e édition de la Biennale, avec ces œuvres, «Burkina 1987-Burkina 2014 », Hippolyte Sama reconstitue deux période de l’histoire du Burkina Faso. Dévoilant les acteurs clés de ces deux dates et aussi des populations burkinabè dans l’adversité mais en résistance, il retrace ainsi la longue marche du pays, allant du coup d’état du 15 octobre 1987, avec l’assassinat de Thomas Sankara à l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 qui a mis fin au régime de Blaise Compaoré.
«Ces photographies relatent mon vécu car, tout d’abord, lors du putsch de 1987 j’étais gamin à Koudougou». Une ville dite frondeuse pour s’être opposée au coup d’état du capitaine Blaise Compaoré et pour d’autres hauts faits. Aux lendemains des évènements et face à la résistance d’une fraction de l’armée dans la ville, les populations ont dû fuir la localité, notamment la famille de l’artiste, pour échapper à d’éventuels affrontements. Puis, récemment avec son expérience de photoreporter lors de l’insurrection qu’a connu le pays en 2014.  C’est mon existence entre de ces deux périodes distinctes, mais qui s’étalent sur 28 ans que j’ai voulu immortalisé à travers ces œuvres », a expliqué Hippolyte Sama. Aussi, pour lui, c’est une façon d’interpeller un monde politiquement malade afin de contribuer à un changement de comportement.
Jérome William Bationo
(Burkina Faso)

4 mai 2016

Exclusivité: Youssou N'Dour de retour dans les bacs



Exclusivité Youssou N'Dour
 De retour dans les bacs

Sortie le 10 mai prochain d'un extrait du prochain album de Youssou N'Dour. Information que nous avons reçu  ce matin lors d'une visite au groupe de presse GFM. Intitulée "Senegal Rek", à travers cette œuvre l'artiste-ancien ministre de la Culture du Sénégal a tendu la perche à ces jeunes frères musiciens à travers plusieurs collaborations. La suite...bientot dans Infos Sciences Culture

Dak’Art: Aux couleurs de « la cité dans le jour bleu »

Dak’Art

Aux couleurs de « la cité dans le jour bleu »

C’est parti pour la 12e édition de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art) depuis ce mardi 3 mai 2016 dans la capitale Senégalaise. Reconnue comme l’une des principales manifestations sur la terre africaine à consacrer sa sélection aux artistes vivant sur le continent et hors de l’Afrique, pendant un mois (jusqu’au 2 juin) à l’occasion de la Biennale, artistes, collectionneurs, intellectuels, professionnels des arts et des lettres, touristes et autres férus d’arts vont partager, réfléchir et profiter des plus belles œuvres de la créativité africaine…
Hippolyte Sama

Vernissages, symposiums, colloques, performances vont donc bouillonner de tout bord à Dakar qui sera en mode « cogito », rythmé et coloré comme « une cité dans le jour bleu ». L’Afrique sera en fête et en symbiose avec le reste du monde autour de la créativité dans toute sa diversité et sa splendeur. Le Burkina y est représenté dans la sélection officielle avec Hippolyte Sama en photographie.

J. W. B

Le programme en résumé

  • « Réenchantements », l’exposition internationale
  • Les Hommages
  • Les Senghors
  • Pays invités : le Qatar et le Nigéria
  • Carte blanche à Doual’art
  • La création multimédia
  • Les Commissaires invités
  • Urbi : Dans la ville
  • Rencontres et échanges
  • Ateliers : la critique : Dak’Art Magazine/ Médiation des publics
  • Concours d’affiches