14 sept. 2015

"Declassified Memory Fragment" Une réponse aux situations politiques en Afrique

"Declassified Memory Fragment"

Une réponse aux situations politiques en Afrique
 
De la musique live, du terroir burkinabè parfois saupoudré de blues et de jazz ou des sonorités urbaines africaines. 4 musiciens, 4 danseurs sur scène ; une pièce de danse-théâtre inspirée des idées et des thématiques autour de la mémoire, de l’histoire et des images de certaines réalités politiques et sociales du continent africain.
 
Entre chanson, déclamation, danse sur des rythmiques traditionnelles et urbaines africaines, parfois occidentales "Declassified Memory Fragment ou Fragment d’une mémoire déclassifiée se veut une lettre ouverte sur la société africaine – avec ses styles de vie, ses cultures, sa beauté, ses complexités et ses politiques. La pièce dépeint une réalité sociale où la vie quotidienne est sujette à des restrictions et où le secret et l’intimité sont des exigences culturellement ancrées, même au sein du cercle familial. Le fait de « déclassifier » est un processus de révélation, d’exposition de ce qui est caché, voilé, non dit.

Declassified Memory Fragment s’inspire et agit comme une réponse aux situations politiques dans différents pays africains, où l’imprévisible renversement du pouvoir provoque tension, déstabilisation et climat explosif. Sans que ne se dissipe l’illusion de la démocratie. Avec un humour caustique, la pièce met en scène une société duale où la course au pouvoir fait et défait à la fois les amitiés, mais où prévaut la fraternité.
Jérôme William Bationo 
 
 
Fiche technique :
Conception, chorégraphie : Olivier Tarpaga
Interprétation : Aziz Dermé, Jérôme Kaboré, Adonis Nébié, Ousséni Dabaré, Olivier Tarpaga
Conception, composition musicale : Olivier Tarpaga en collaboration avec les musiciens
Musique live, performance : Olivier Tarpaga, Flatié Dembelé, Daouda Guindo, Boubacar Djiga
Conseil artistique, assistance dramaturgie : Esther Baker-Tarpaga
Création lumière: Jacob Bamogo
Régie générale: Mohamed Boro
Scénographie: Sahab Koanda, Sada Dao
Costumes: Olivier Tarpaga
 
 
 

Khouribga rend hommage à Michel Ouédraogo

Cinéma
Khouribga rend hommage à Michel Ouédraogo

Khouribga, le 13 septembre 2015 — La Fondation du festival du cinéma africain de Khouribga a rendu hommage à Michel Ouédraogo, ancien délégué général du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), saluant sa contribution à rendre « absolument nécessaire » la biennale qui se tient dans la capitale du Burkina Faso.



« Michel Ouédraogo, pour le décrire, c’est trois verbes : organiser, anticiper et positiver. Il venait après deux délégués généraux qui ont marqué de leur empreinte le festival : Philippe Sawadogo et Baba Hama », a dit le président de la fondation, Nour-Eddine Sail, avant la remise d’une distinction à Ouédraogo, samedi à l’ouverture de la 18-ème édition de la rencontre de Khouribga.

Il a ajouté que c’est dans cette succession que Michel Ouédraogo est devenu délégué général du Fespaco. En trois éditions, 2009, 2011, 2013, «il a rendu la rencontre absolument nécessaire et totalement complémentaire de ce que nous faisons (à Khouribga)».

« Nous sommes, Michel Ouédraogo et nous ici à Khouribga, un exemple rarissime de deux festivals qui travaillent dans le même sens, sont intéressés par les mêmes produits, les mêmes débats, qui sont obligés de faire fructifier tout ce qui est en leur capacité pour faire du cinéma africain, à n’avoir jamais eu un conflit entre nous », a insisté Nour-Eddine.

Michel Ouédraogo a pour sa part apprécié « l’honneur fait à sa personne » et l’hommage rendu au Fespaco, au cinéma burkinabè et au cinéma africain. Je me veux un militant, un patriote du cinéma africain et je serai toujours à vos côtés pour des victoires encore plus grandes », a-t-il assuré.

Le programme du festival – qui se poursuivra jusqu’au 19 septembre – comprend une compétition officielle de 14 longs-métrages venant de 13 pays, un colloque, des ateliers et d’autres activités parallèles.
 

Aboubacar Demba Cissokho