Célébration des 50 ans de l’Institut
français de Ouagadougou
24 heures d’activités à vous couper le souffle
La coopération culturelle entre la France et le
pays des Hommes intègres se porte bien. Pour preuve, l’Institut français
installé au Burkina Faso commémore 50 ans d’existence. Pour célébrer ce jubilé
d’or, l’IFBF propose 24 heures d’intenses activités. Entre un vernissage, des
visites guidées, une tombola et un grand concert, le public sera agréablement servi.
Le 20 septembre 2014, restera
sans doute dans les annales car c’est ce jour que sera célébré avec faste les
50 années d’existence du centre culturel français au Burkina Faso. Eh oui !
50 ans, ça se fête ! Des journées portes ouvertes avec des visites
insolites de l’Institut français, un vernissage de l’exposition «Les quatre
saisons d’une femme» d’Yveline Tropéa, une tombola qui offrira de nombreux lots
et un grand concert avec Adama Bilorou et Abdoulaye Cissé, voilà le bouillon de
culture qui sera servi pour matérialiser le jubilé d’or de l’un des premiers
centres culturels franco-voltaïques. Gratuite et ouverte au grand public, cette
journée de célébration se veut celle d’une démystification de cette enceinte
qui demeure, jusque-là, entachée de clichés par certaines personnes car perçue
comme un établissement élitiste, réservés aux expatriés. «Ce centre est ouvert
à tous et nous menons des activités dans ce sens, surtout orientées vers la
frange jeune ; nous voulons davantage le montrer à travers ces
manifestations», a fait savoir la directrice de l’institut, Marine Leloup.
Marine Leloup, la directrice de
l’Institut
français de Ouagadougou
|
Le décor de la célébration du
jubilé d’or planté, rappelons que «l’Institut français du Burkina Faso (IFBF)
est un outil de coopération entre le Burkina Faso et la France dans la
valorisation de la langue française. Il soutien également à la création et à la
promotion artistique», a expliqué sa première responsable. En sus, sa structure
vient en appui à plusieurs manifestations culturelles dans notre pays, a-t-elle
fait remarquer.
Et, c’est dans cette
dynamique que s’inscrit également le partenaire de ce jubilé, la Banque of Africa
(BOA). Pour accompagner cette manifestation, l’institution bancaire offrira
1000 cartes d’abonnement à 1000 étudiants. «C’est dans notre politique de
responsabilité sociale et environnemental que s’inscrit cette volonté
d’accompagner l’élite burkinabè à travers cette action afin de contribuer à
travers la culture à la consolidation d’un vivier de ressources humaines»,
dira, pour sa part, Abdel Zampaligré, le directeur adjoint chargé
d’exploitation.
Présentation de l’Institut français du Burkina
Faso
Avec sa médiathèque... |
... mais aussi son
cafétéria, l’IFBF reçoit des milliers de visiteurs par an |
Ouvert en 1963, elle est la première
structure culturelle au Burkina Faso, selon ses responsables. Centre culturel franco-voltaïque,
l’IFBF devient Centre culturel français Georges Méliès en 1985, en hommage à
l’un des génies du cinéma français en lien avec Ouagadougou, la capitale du
cinéma africain. Puis, en 2011, comme dans plusieurs autres pays il prend le
nom d’Institut français.
Lieu de rencontres et d'échanges,
il soutien à la promotion de la culture burkinabè, au développement des
échanges culturels dans l’espace francophone.
L’IFBF apporte son soutien
aux manifestations et opérateurs culturels burkinabè notamment le Fespaco, Rock à Ouaga, Jazz à Ouaga,
Waga Festival, le festival Ciné droit libre, le FIDO, Dialogue de corps,
Rendez-vous chez nous, etc. C’est un acteur qui tend à bien s’intégré dans le tissu
culturel et social local à travers ces actions. Il est accessible à toutes les
bourses avec des spectacles payants entre 500 et 2000 FCFA, mais aussi en accès
libre. Les abonnements au centre se font entre 1500F pour les tout-petits, à
4000F pour les adultes. Une consultation de certains ouvrages est libre et
gratuite.
Les acquis de cette structure
au pays des Hommes intègres sont remarquables. Rappelons qu’en 2012, l’Institut
français a mis à l’honneur des artistes qui ont fait l’âge d’or de la musique
burkinabè. Parmi lesquels, des icônes telles que Georges Ouédraogo et Amadou
Balaké. Ce n’est donc que de bons souvenirs que retient l’un d’entre eux. «J’ai
bénéficié de plusieurs avantages qu’offre cet institut dans ma carrière», a
confié Abdoulaye Cissé.
Campus France, ouvert en novembre
2008 accompagne les démarches des étudiants désireux de poursuivre leurs études
supérieures en France.
Jérôme William Bationo