17 sept. 2013

Vient de paraître

Cinq œuvres de Venance Konan
Il est beaucoup plus connu en tant que journaliste ;  mais depuis un certain temps, Venance Konan a ajouté une autre corde à son arc, notamment celle d’écrivain. Auteur de plusieurs ouvrages, le désormais journaliste-écrivain vient de présenter dans la capitale burkinabè une série de livres à travers une cérémonie de dédicaces le samedi 14 septembre 2013 à Ouagadougou.


 Il n’est plus à présenter dans le monde de la presse francophone et le sera encore moins dans le milieu de la littérature. Grand prix littéraire d’Afrique noire 2012, Venance Konan, journaliste ivoirien, Directeur général du groupe Fraternité Matin, était à Ouagadougou pour la présentation de cinq de ses toutes dernières œuvres.

Désormais journaliste, romancier et écrivain, Venance poursuit sa chevauchée dans l’écurie de l’écriture littéraire. En effet, après plusieurs publications dont la première, « Robert et les Catapilas », parue en 2003, il vient de mettre sur le marché 5 nouvelles œuvres au profit des lecteurs qu’il est venu présenter aux Burkinabè. Elles sont respectivement « Les catapillas, ces ingrats », « Le Rebelle et le camarade président », « Nègreries », « Edem Kodjo, un homme, un destin » et « Les prisonniers de la haine ». Au cours de cette dédicace intervenue à Ouagadougou, l’auteur a présenté aux hommes de médias ainsi qu’aux littéraires et au grand public ses récentes publications. Dépeignant de façon sarcastique le vécu des populations africaines, à travers ses ouvrages, l’auteur relate avec une certaine tendresse et une vivacité entraînantes les engouements de l’âme africaine, sa joie de vivre, sa spontanéité et ses naïvetés. Pour l’auteur, la cohabitation n’est pas toujours facile entre allogènes et autochtones. Ce thème sensible conduit souvent à des dérapages, qu’il dépeint d’ailleurs dans « Les catapilas, ces ingrats ». Celui qui écrit pour, dit-il, « se guérir » de toutes les meurtrissures vécues par son pays affirme qu’il continuera d’écrire pour « chasser définitivement les vieux démons du pays ». L’ambassadeur de la Côte d’Ivoire, Abdou Touré et la ministre Koumba Boly, présents à cette cérémonie, n’ont pas manqué de relever « le talent et le courage » de l’auteur qui, selon eux, n’écrit pas seulement pour les Ivoiriens mais pour toute l’Afrique.

Jérôme William Bationo

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire