27 août 2014

Liberté d’expression artistique et créative: des acteurs culturels à l’école d’Arterial Network



Liberté d’expression artistique et créative

Des acteurs culturels à l’école d’Arterial Network

L’association Semfilms a organisé un atelier de formation à l’endroit des artistes et acteurs culturels. Portant sur la liberté d’expression artistique et créative, cette activité qui s’est déroulée du 25 au 27 août 2014 à Ouagadougou, s’inscrit dans le cadre du programme Artwatch Africa du réseau Arterial Network.

Les échanges étaient très cordiaux
Venus de plusieurs pays d’Afrique, défenseurs de l’art et des droits de l’Homme, journalistes et différents acteurs culturels ont partagé durant trois jours un cadre d’échanges portant sur les différentes atteintes à la liberté d’expression des acteurs culturels et des artistes à travers le programme Artwatch Africa sur les droits humains et la liberté artistique et créative. Assurer la liberté d’expression des artistes et des autres créateurs en difficulté dans l’affirmation de leurs droits, comprendre et suivre les défis et les contraintes qui pèsent sur leur art ou leurs œuvres, tel était les enjeux donc à discuter au cours de cette activité. Il s’est agi, entre autre, d’outiller les participants, sur les rudiments de la propriété intellectuelle et aussi de l’opportunité d’utiliser l’expression artistique comme plaidoyer des droits de l’homme. 
Abdoulaye Diallo, coordonateur de l’association Semfilms

«Il n’est pas toujours évident qu’on reconnaissent le rôle et la place des artistes partout en Afrique», d’où la nécessité de cet atelier organisé sous la coupe d’Arterial Network, a expliqué Abdoulaye Diallo, coordonateur l’association Semfilms. Le réseau Arterial regroupe des individus, des donateurs et des organisations et institutions engagées dans le secteur culturel et artistique. L’organisation cherche à définir des solutions et des stratégies centrées sur l’Afrique pour permettre le dialogue et les échanges entre les communautés créatives et les gouvernements et/ou les institutions et organisations non gouvernementale, afin d’accélérer la croissance. Car, «l’importance de la culture dans le développement» n’est plus à démontrer, a fait savoir Diana Ramarohetra, responsable du programme Artwatch. Le Burkina Faso est le 3e pays à accueillir cette activité du réseau.


Jérôme William Bationo

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