30 déc. 2016

FESPACO 2017: Ouagadougou reste la capitale du cinéma africain



FESPACO 2017

Ouagadougou reste la capitale du cinéma africain

Après près d’un demi-siècle d’existence, le Festival panafricain du cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) se veut encore et toujours la manifestation de référence en matière de 7e art en Afrique. Malgré les différents contextes difficiles caractérisés par moult conjonctures sécuritaires, économiques, etc., Ouagadougou tient à garder sa place de capitale du cinéma africain. Pour ce faire, le défi de la tenue de la 25e édition du plus grand festival de cinéma aura lieu dans la ville du 25 février au 4 mars 2017.

Les-premiers-responsables-du-FESPACO
«Je voudrais rassurer que le gouvernement tiendra l’engagement pris par le Burkina Faso d’offrir tous les deux ans aux professionnels du cinéma et des médias ainsi qu’aux cinéphiles, un espace de rencontres et de discussions pour le développement de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel ». En ces mots, la promesse a encore été faite par l’Etat burkinabè, le jeudi 27 octobre 2016, par la voix de son ministre en charge de la Culture, Tahirou Barry, d’offrir une fois encore un Festival panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) digne de son nom. En effet, à travers la rencontre qui a permis le dévoilement du visuel, les premiers responsables du FESPACO ont tenu à rassurer qu’en dépit des conjonctures économiques et sécurités, qui ne sont pas que l’apanage du Burkina, ce grand rendez-vous continental du 7e art se tiendra comme à l’accoutumée. Du 25 février au 4 mars 2017 aura donc lieu la 25e édition du FESPACO, encore et toujours, dans l’esprit de faire de Ouagadougou la capitale du cinéma africain.

« Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel »
 
Sous le thème « Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel », avec la République de Côte d’ivoire comme pays invité d’honneur, cette édition verra la poursuite de la mise en œuvre du plan stratégique de développement du FESPACO. «L’accent sera donc mis pour le renforcement du MICA afin d’en faire un véritable espace de rencontre des femmes et hommes d’affaires de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel. En plus des expositions habituelles, le MICA 2017 prévoit l’organisation de plusieurs autres activités telles que les rencontre B to B, les conférences thématiques, les ateliers de formations et les masters class », a indiqué le délégué général, Ardiouma Soma.

Pour 2017, sept (07) salles de projection seront retenues pour la diffusion des productions, toujours dans les catégories, longs et courts métrages, films documentaires, séries télévisées et films des écoles africaines de cinéma ; et qui seront primés dans la compétition officielle. Quant à la plus haute distinction, l'Etalon d'Or de Yennenga, elle sera décernée comme à l’accoutumée à la cérémonie de clôture, par un jury international, dont les membres seront désignés d'ici à la fin de l'année, a confié M. Soma.

Des centaines de films en attente de sélection

En fin octobre «plus de 500 films ont été reçus par la délégation générale du festival». La date limite de dépôts, initialement prévu le 31 octobre, a été prolongée jusqu’au 21 novembre 2016 pour donner plus de chance aux retardataires, compte tenu des difficultés d’acheminement que rencontraient certains réalisateurs. Plusieurs centaines de films ont donc été proposé par les professionnels du cinéma africain et de la diaspora.

Quant au budget prévisionnel du FESPACO et du MICA 2017, il est de 1 milliard 200 millions de Francs CFA. Lequel reste à être bouclé et la recherche de financement entamée depuis plusieurs mois se poursuit. Le ministre de la culture, a d’ailleurs saisi l’occasion pour lancer un appel. Il dit compter sur les bonnes volontés afin que la fête du cinéma africain soit belle. Aussi, il a invité l’ensemble des cinéastes, des cinéphiles, à faire en sorte que la flamme de l’image ne s’éteigne pas.

Un visuel à polémique

Présenté à l’occasion de cette rencontre, le visuel de la 25e édition ne fait pas l’unanimité. En effet, quelques heures après avoir été dévoilé, le graphisme devant représenté le FESPACO 2017 a fait l’objet de vives réactions négatives sur la toile. Pour un grand nombre d’internautes, celui-ci est en deçà de la renommée de la manifestation. A travers différents posts sur les réseaux sociaux, certains professionnels du graphisme et de la communication n’ont pas manqué de s’indigner et de relever effectivement quelques tares que comporterait l’affiche.

Quid du son concepteur ? Réalisé par une agence de communication, dirigée par Clément Tapsoba, ancien agent du FESPACO admis à la retraite, ce visuel tient compte du thème de l’édition, explique-t-il. Ainsi, le Baobab symbolise ici l’Afrique et à travers lui tout ce qu’elle a de beau, de courageux et de majestueux. Et les branches qui accueillent les différents métiers et formations du cinéma se réfèrent au thème de la 25e édition. Toujours selon les concepteurs, le baobab plonge ses racines et se nourrit à la source de la culture africaine, représenté une fois de plus sur le graphique par les signes en fond.

Jérôme William Bationo

1 commentaire:

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