« Zaka Flash », une exposition atypique
Le quartier Dassasgho de Ouagadougou abrite depuis quelques jours une
galerie assez particulière. Installée par plusieurs structures sous la houlette
du Goethe Institut, le vernissage de cette exposition de photographies « dans
la rue » a eu lieu le samedi 6 juillet 2013.
C’est dans le cadre du projet
« Ouaga 2013 » que « Zaka Flash » trône sur des murs de
Dassasgho. Initiée par le Goethe Institut et le Centre photographique de
Ouagadougou (CPO), cette exposition de photographies entre dans le cheminement
des trois thèmes qui seront abordés au cours de cette année. En effet, le CPO,
ouvert en février 2013, héberge depuis avril une série d’activités qui durera
jusqu’à la fin de l’année. Le projet « Ouaga 2013 », artère
principale de ces évènements, à travers des interventions artistiques et des
débats autour des thèmes « Hygiène
et assainissement », « Le
quartier Dassasgho » et « La
mobilité à Ouagadougou », essaie d’élaborer de façon cohérente une
vision du futur de la capitale burkinabè et de jeter un regard interrogateur
sur le développement de l’assainissement dans celle-ci. C’est une initiative de
recherche et d’expérimentation interdisciplinaire entre artistes, experts
urbains et la population ; en ce sens que « Zaka Flash », un
studio mobile de photographie, s’est installé du 20 au 22 juin 2013 dans trois
endroits publics assez atypiques, des dépotoirs de la ville de Ouagadougou,
pour des séances de photos. L’exposition issue de cette expérience est d’autant
particulière, qu’elle se trouve dans la rue. « L’objectif de cette activité est de créer beaucoup plus
d’interaction entre les arts, l’urbanisme
et la population, tout en
l’interpellant sur certaines questions de développement », a confié
Thekla Worch-Ambara, directrice du Goethe Institut. Le vernissage de cette
exposition à ciel ouvert aura d’ailleurs enregistré la présence de certains
dignitaires coutumiers du quartier Dassagho.
Jérôme William Bationo
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