25 juin 2013

Echanges culturels



« Raconte-moi en famille » à Gounghin



Etienne Minoungou
de la compagnie Falinga
Porté par la Fondation Prince Claus et la compagnie Falinga, avec le partenariat de la Fédération du Cartel et des familles de la rue 9-32, un mini festival dénommé « Raconte-moi en famille »  s’est tenu dans le quartier Gounghin. Venus de plusieurs pays du monde, du 17 au 22 juin 2013, différents arts et cultures ont été partagés avec les populations dans cette partie de la ville de Ouagadougou.
Christa Meindersma,
la directrice de la Fondation

 

A travers des ateliers, des projections de films, des installations, des expositions de photographies, de la musique, de la littérature et bien d’autres activités, la rue 9-32 a été le point de convergence des amoureux des arts à l’occasion du mini-festival « Raconte-moi en famille » qui s’y est tenu. Pendant six (06) jours, les festivaliers venus de par le monde ont pris du plaisir à investir quelques cours familiales de Bougsemtenga, à Gounghin,  pour des échanges et diverses installations artistiques. Réalisé en marge de la rencontre annuelle des membres de la Fondation Prince Claus, cet évènement a connu la participation du Pérou, de la Colombie, du Liban, de la Syrie, du Vietnam, de l’Albanie, de la France et du Népal. En effet, cette organisation est un réseau mondial de personnes et d’organisations exceptionnelles dont les actions culturelles ont un impact significatif sur leurs sociétés. Pour Christa Meindersma, la directrice de la fondation, « la culture est un besoin fondamental » ; et c’est en ce sens que, chaque année, les partenaires du réseau se réunissent dans un des pays pour se familiariser avec ses activités culturelles et celles de la région, faire connaissance avec les organisations locales, découvrir et partager leur travail. Le Burkina Faso, par le biais de la compagnie Falinga, membre du réseau, en accueillant ce mini-festival, a offert un aperçu du travail de chacun des partenaires de l’organisation. C’est ainsi qu’il a été montré des films de la Syrie, des photographies du Liban, des légendes d’amour du Népal, des sons de la ville de Hoi Chi Minh, etc. Cette rencontre devait être également l’occasion pour des discussions, des ateliers entre les partenaires de la fondation et les habitants de Bougsemtenga et de Ouagadougou dans le cadre intime des cours familiales d’où le nom « Raconte-moi en famille », a indiqué Etienne Minoungou, membre du réseau. La Fondation Prince Claus croit fermement que la culture est un besoin substantiel, et elle cherche activement des projets culturels innovants et de qualité dans des espaces où les ressources et les possibilités d’expressions culturelles sont limitées ou menacées.

Jérôme William Bationo

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