« Raconte-moi en famille »
à Gounghin
Etienne Minoungou de la compagnie Falinga |
Porté par la Fondation Prince Claus et la compagnie Falinga, avec le
partenariat de la Fédération du Cartel et des familles de la rue 9-32, un mini
festival dénommé « Raconte-moi en
famille » s’est tenu dans le
quartier Gounghin. Venus de plusieurs pays du monde, du 17 au 22 juin 2013,
différents arts et cultures ont été partagés avec les populations dans cette
partie de la ville de Ouagadougou.
Christa Meindersma, la directrice de la Fondation |
A travers des ateliers, des
projections de films, des installations, des expositions de photographies, de
la musique, de la littérature et bien d’autres activités, la rue 9-32 a été le
point de convergence des amoureux des arts à l’occasion du mini-festival
« Raconte-moi en famille »
qui s’y est tenu. Pendant six (06) jours, les festivaliers venus de par le
monde ont pris du plaisir à investir quelques cours familiales de Bougsemtenga,
à Gounghin, pour des échanges et diverses
installations artistiques. Réalisé en marge de la rencontre annuelle des
membres de la Fondation Prince Claus, cet évènement a connu la participation du
Pérou, de la Colombie, du Liban, de la Syrie, du Vietnam, de l’Albanie, de la France
et du Népal. En effet, cette organisation est un réseau mondial de personnes et
d’organisations exceptionnelles dont les actions culturelles ont un impact
significatif sur leurs sociétés. Pour Christa Meindersma, la directrice de la
fondation, « la culture est un
besoin fondamental » ; et c’est en ce sens que, chaque année, les
partenaires du réseau se réunissent dans un des pays pour se familiariser avec
ses activités culturelles et celles de la région, faire connaissance avec les
organisations locales, découvrir et partager leur travail. Le Burkina Faso, par
le biais de la compagnie Falinga, membre du réseau, en accueillant ce
mini-festival, a offert un aperçu du travail de chacun des partenaires de
l’organisation. C’est ainsi qu’il a été montré des films de la Syrie, des
photographies du Liban, des légendes d’amour du Népal, des sons de la ville de
Hoi Chi Minh, etc. Cette rencontre devait être également l’occasion pour des
discussions, des ateliers entre les partenaires de la fondation et les habitants
de Bougsemtenga et de Ouagadougou dans le cadre intime des cours familiales
d’où le nom « Raconte-moi en
famille », a indiqué Etienne Minoungou, membre du réseau. La Fondation
Prince Claus croit fermement que la culture est un besoin substantiel, et elle
cherche activement des projets culturels innovants et de qualité dans des
espaces où les ressources et les possibilités d’expressions culturelles sont
limitées ou menacées.
Jérôme William Bationo
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