La relation du parcours d’une vie
Artiste plasticienne d’origine belge, mais résidant au Burkina Faso
depuis plus de vingt cinq ans, Catherine Baum fait partie de ces artistes
peintres qui, au-delà de proposer des œuvres au public, sont dans une démarche
spirituelle. Depuis quelques jours elle propose ses dernières créations, fruit
de trois années de travail. C’est l’espace Grand Calao, sur la route de Saponé,
qui a reçu le vernissage de cette nouvelle production le jeudi 12 décembre
2013.
« Cheminements » peut
se traduire comme le parcours ou les chemins que l’on peut prendre dans la vie,
c’est-à-dire le cheminement extérieur du quotidien et celui intérieur de l’âme
ou de l’esprit vers la sagesse. Inspirée du Yoga et des méditations, la
peinture de Catherine Baum va plus loin que celle de présenter des œuvres ;
c’est une démarche spirituelle, dit-elle. « Je
traduis ce que je vois et ce que je vis à travers mes peintures ».
Utilisant essentiellement du brou de noix, couleur de la terre, sur du papier
et la peinture à huile sur de la toile, l’artiste travaille sur les rapports
entre l’homme et la nature. En se référant à l’art japonais, elle essaie de
mettre le moins de détails possible. « On
peut exprimer beaucoup de choses juste avec un trait et un point ».
Avec un accent sur peu de couleurs, elle va à l’essentiel dans ses formes et dans
ses couleurs. Baum, qui veut dire arbre en allemand et lié à elle-même, comme
elle s’amuse à le signifier, dans ses créations, entremêle paysages et
personnages pour exprimer des pensées et des sensations.
« Cheminements », d’un expressionnisme parfois figuratif mais souvent abstrait, mieux qu’une démarche intérieure de l’artiste, se veut également une interpellation sur la dégradation de la nature. Au nombre de vingt cinq tableaux travaillés sur une période de trois années, Catherine Baum avec cette exposition invite à la découverte d’une autre facette des arts plastiques.
« Cheminements », d’un expressionnisme parfois figuratif mais souvent abstrait, mieux qu’une démarche intérieure de l’artiste, se veut également une interpellation sur la dégradation de la nature. Au nombre de vingt cinq tableaux travaillés sur une période de trois années, Catherine Baum avec cette exposition invite à la découverte d’une autre facette des arts plastiques.
Jérôme William Bationo
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