Célébration de la
Fête de la musique
L’Institut français propose un
cocktail explosif et le Molare vient «pour tuer»
Les fêtes de la musique se succèdent
mais ne se ressemblent pas. Pour cette année, le rendez-vous sera célébré avec
faste; c’est en substance les messages qui ont été livré à travers deux conférences
de presse le vendredi 13 juin par l’Institut français et le 17 par Exit
managment.
«Faites de la musique, Fête de la musique», le slogan
de la Fête de la musique depuis 1983 en dit long. C’est une fête, une grande fête populaire, un
véritable melting-pot musical ; c’est ainsi que conçoit également l’Institut
français de Ouagadougou et Exit managment de cette célébration qui se tient le
21 juin de chaque année. Pour l’édition 2014, le centre culturel de la
diplomatie française propose donc un cocktail impromptu de musiciens burkinabè
haut en couleurs, avec, en plus, une invitée malienne. Un grand concert gratuit
devant l’institution avec des artistes danseurs et chanteurs. Alif Naaba en
tête de liste avec ses compères du Burkina, Ibrahim Keita et les Nankana,
Onasis et les Pionniers, Akilignouma, l’Ensemble Kiswendsida et, cerise sur le
gâteau, Mariam Koné du Mali. En collaboration avec la municipalité de la ville
de Ouagadougou, la direction de l’Institut français, à travers la voix de sa
première responsable, Marine Leloup, dit vouloir ainsi offrir une réjouissance
publique aux mélomanes de ladite cité. Emmanuel Kuela, directeur du jardin de la musique Reemdoogo, représentant la mairie de la capitale a, pour sa part, fait savoir qu’il s’agira d’un spectacle très vivant au vu du choix des artistes qui seront sur scène. Danse, musique traditionnelle, reggae, musique de fusion, une chose est certaine, ça va bouger ! Pour mémoire, la Fête de la musique est née en 1982 à l'initiative du ministère de la Culture de France dirigé à l’époque par Jack Lang. Sans interruption, elle regroupe, depuis lors, chaque année, des millions de mélomanes à travers le monde. Une fête à laquelle le Burkina Faso ne reste pas en marge.
publique aux mélomanes de ladite cité. Emmanuel Kuela, directeur du jardin de la musique Reemdoogo, représentant la mairie de la capitale a, pour sa part, fait savoir qu’il s’agira d’un spectacle très vivant au vu du choix des artistes qui seront sur scène. Danse, musique traditionnelle, reggae, musique de fusion, une chose est certaine, ça va bouger ! Pour mémoire, la Fête de la musique est née en 1982 à l'initiative du ministère de la Culture de France dirigé à l’époque par Jack Lang. Sans interruption, elle regroupe, depuis lors, chaque année, des millions de mélomanes à travers le monde. Une fête à laquelle le Burkina Faso ne reste pas en marge.
Avec Exit managment, la Fête de la musique connaîtra une célébration
particulière dans la ville de Ouagadougou cette année ; en lieu et place
de Zik Showtime comme à l’accoutumée, c’est un festival de 72 heures qui est
prévu.
La Fête de la musique 2014 restera
certainement dans les annales. A l’instar des différentes manifestations
prévues pour l’occasion, Exit Managment compte faire carton plein. En effet, c’est
en 72 heures que l’organisation compte célébrer l’évènement cette année. La
formule trouvée, un festival de trois jours avec une palette d’artistes à la
place de la Nation. Après huit éditions avec le concept Zik Showtime, c’est
désormais le «Festival fête de la musique» qui regroupera les mélomanes du 20
au 22 juin 2014. «Un dispositif particulier sera mis en place avec des maquis
qui vont offrir de la boisson et de la gastronomie au public à travers le
Village de la musique», en plus des belles prestations musicales, a ainsi fait
savoir Alexis Allognon, membre du comité d’organisation. De grosses pointures
de la musique sont donc attendues pour cette manifestation qui se veut
singulière. La soirée du 20 juin connaîtra l’entrée en matière avec différents
artistes pour des spectacles play-back ainsi qu’à celle du 22. On aura pour le
21 juin, jour J de la Fête de la musique, en live, Sana Bob, Floby, Rovane,
Stelbee et la tête d’affiche, le Molare. Après son dernier passage au Burkina, il y a plus de 7 ans, la vedette ivoirienne du coupé décalé sera là avec plus d’une dizaine de danseuses «pour tuer», ont indiqué les organisateurs. Exit Managment entend ainsi offrir au public burkinabè des spectacles exceptionnels. «Chaque année, les artistes burkinabè, dont la qualité et l’originalité de la production musicale épatent plus d’un mélomane, seront mis en valeur à travers cette initiative». Les fanas du ballon rond ne seront pas en reste en cette période de Coupe du monde ; des projections des différents matches sont prévus au «Village de la musique». Cette neuvième édition se veut celle de la maturité et du bilan, d’où ces multiples perspectives qui entendent accompagner le développement économique et social des artistes, a expliqué Ismaël Ouédraogo, chargé de communication de l’évènement. Les organisateurs n’ont d’ailleurs pas manqué de rendre hommage à ces derniers avant de remercier leurs différents partenaires qui les accompagnent depuis le début de cette belle aventure. Une invite a été lancée à l’ensemble des mélomanes burkinabè à investir la place de la Nation du 20 au 22 juin. «A l’image de la dernière édition, nous espérons la présence d’au moins 12 000 spectateurs pour admirer les prestations hautes en couleurs que nous concoctons pour eux».
Jérôme William Bationo
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