22 juil. 2014

Ibrahim Olukunga propose «Ma mère ou ma femme»



Du nouveau dans les salles obscures
Ibrahim Olukunga propose «Ma mère ou ma femme»

C’est une histoire rebondissante que relate Afrimov Productions pour sa 7e production majeure. Intitulé «Ma mère ou ma femme», le film, qui aborde essentiellement  le thème de l’amour, a été projeté en grande première le lundi 21 juillet 2014 au Ciné Burkina.


Comme l’ont montré ces artistes, de la musique au cinéma il n’y a qu’un pas
Floby, Dez Altino et Amity Méria sur le même plateau, c’est le cocktail de vedettes de la musique burkinabè qui, d’entrée, vous interpelle sur «Ma mère ou ma femme». Acteurs d’un jour ou pour toujours, à travers cette production, les artistes montrent un autre pan de leur savoir-faire. La trame du film est la suivante : Floby, alias Trésor Zongo, est un jeune artiste issu d’une famille modeste. Sa mère (Amity Méria), veuve, est très souffrante. Sans moyens, ils essaient ensemble de surmonter les difficultés de la vie quand, un jour, ils tombent sur une bonne volonté, Véronique Paré, la fille d’un riche homme très influent, qui décide de leur apporter son aide. PDG du Groupe Veropa, une grande entreprise,  cette dernière est promise par son père à Max Becker, le fils d’un ancien baron du pays. Dans ses rapports avec Trésor, Véronique ne tarde pas à s’amouracher du jeune artiste. Le quotidien de tous prend une autre tournure. Entre la réalité d’un amour pur, la pression de ses amis Sam Touré et Tom (Dez Altino), Trésor tient la route. Sommé par son père de quitter son amoureux sous peine de se voir déshériter, Véronique s’entête également et quitte sa famille. Malgré toutes les menaces, les deux tourtereaux ne lâchent pas prise dans leur amour. Pour combien de temps ? Véronique tombe malade ; elle souffre d’une insuffisance rénale autant que la mère de Trésor. Devant l’obligation d’offrir un de ses reins à l’une d’entre elles, le jeune artiste est face à un dilemme. Heureusement…, tout ça n’était qu’un cauchemar duquel il se réveille.

Ibrahim Olukunga, le réalisateur
Dans ce film, entre comédie et mélancolie, le réalisateur dépeint essentiellement l’infidélité et les difficultés que doivent traverser certaines personnes pour vivre leur amour. Fiction de 90 minutes, «Entre ma mère et ma femme» braque les projecteurs sur les rapports sociaux entre riches et pauvres. Ce long-métrage d’Ibrahim Olukunga lève aussi le voile sur un coin sombre de la société, à savoir le mariage forcé qui persiste. 

De sa première production, «Au royaume de Zabota», à nos jours, le réalisateur totalise 7 films dans sa vie cinématographique. Il a mis d’ailleurs à profit cette soirée pour s’offrir un «happy birthday» pour ses deux ans dans le domaine de la production. Quant aux nouveaux venus dans le monde des acteurs du cinéma, par la voix de Floby, ils ont promis de ne pas s’arrêter de sitôt. En attendant d’offrir éventuellement un banquet pour ses deux piges, Ibrahim Olukunga a invité les cinéphiles à investir les salles pour découvrir sa nouvelle trouvaille.

Jérôme William Bationo

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