Carolin Christgau, nouvelle directrice du Goethe-Institut
«Réaliser
toutes nos activités avec des artistes ou des structures d’ici»
Le Goethe Institut est l’une des entités de la coopération au développement
de la République fédérale d’Allemagne. Avec une orientation dans la promotion
de la langue et la collaboration culturelle, cette structure existe dans
plusieurs pays en Afrique. Installé en 2008 au Burkina Faso, avec un bureau de
liaison, le Goethe Institut de Ouagadougou (GIO) vient d’accueillir une nouvelle
directrice en la personne de Carolin Christgau. Une patronne qui, comme son
prédécesseur, a beaucoup d’ambition pour le développement du secteur culturel
au pays des Hommes intègres.
Carolin Christgau, la nouvelle directrice |
Nouvelle responsable du Goethe Institut, bureau de liaison
de Ouagadougou, Carolin Christgau n’est pas étrangère au Burkina Faso, pour y
avoir séjourné plusieurs fois à travers des projets culturels mais aussi en
tant que ancienne stagiaire dans ce centre dont elle a aujourd’hui la charge. «Avant j’ai travaillé aussi pour le Goethe Zentrum, une autre structure en panel ou en collaboration locale avec le Goethe Institut, à Kampala en Ouganda. Maintenant
je suis très contente d’être au Burkina Faso pour mon
travail, toujours avec le Goethe Institut», confie-t-elle d’ailleurs.
A
Ouagadougou, sa mission est principalement celle du Goethe Institut de manière
global, à savoir le renforcement des relations entre les différents pays et l’Allemagne
sur plusieurs points. «Le premier
angle de notre mission c’est la promotion de la langue, de favoriser les rencontres
entre les sociétés et les individus à travers les scènes culturelle mais
aussi académique et d’informer sur l’Allemagne afin de donner une vue contemporaine
du pays et de ce qui s’y passe. Au Burkina Faso, le but principal, c’est
l’échange et le travail dans le domaine de
la culture». Et pour atteindre cet
objectif, la nouvelle directrice sait déjà compter sur les Burkinabè qui, pour elle,
sont réellement engagés dans la culture à travers des initiatives privées dont,
« Rendez-vous chez nous », « les Récréatrâles », le CITO, etc. qui sont des cas
d’école. Et c’est en ce sens que des collaborations entre le Goethe Institut et
ces différents acteurs ne manqueront pas, comme ça l’a toujours été, dit-elle. «Certes, je viens d’arriver, mais je
peux déjà m’inscrire dans la continuité de
ce qui se fait depuis notre installation ici
en 2008».
Effectivement, dans ce centre devenu incontournable pour beaucoup
d’étudiants, il y a toujours des activités qui incluent les différents genres
des arts. Les plus récurrentes sont des projections de films, des expositions,
l’organisation de rencontres entre des artistes et entre des intellectuels à
travers des conférences, la diffusion de spectacles de théâtre, de musique, de
danse, etc. «Mais ce qui est vraiment important pour nous c’est de pouvoir
développer et réaliser toutes nos activités avec des artistes locaux ou des structures
locales. Donc on cherche toujours des partenaires pour collaborer sur les projets
que nous avons ici» a fait savoir Carolin Christgau. S’inscrivant dans la dynamique
de faire de la culture un socle de développement des sociétés, pour la nouvelle
directrice du Goethe Institut son centre sera un cadre de développement, mais
aussi de promotion des arts afin de contribuer à faire vivre les artistes de
leurs créations.
Jérôme William Bationo
Bref aperçu sur le Goethe Institut
L’Institut Goethe (en allemand : Goethe-Institut) est une
organisation à but non lucratif dont la mission principale est de promouvoir
l’apprentissage de la langue allemande, comme deuxième langue, d’encourager le
rayonnement de la culture allemande et de favoriser la coopération culturelle
internationale. Il porte le nom de Johan Wolfgang von Goethe, célèbre poète,
romancier et dramaturge allemand. Fondé en 1925, sous le nom de Deutsche
Akademie (DA) ; aujourd’hui l’Institut Goethe est représenté dans 93 pays par
158 instituts (dont 13 en Allemagne) et compte quelque 3 000 employés. Son
siège se trouve à Munich, et il est financé par le gouvernement fédéral de
l’Allemagne avec un budget total d’environ 366 millions d’euros.
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