Les Burkinabè et le Dak’art !
Malgré le fait qu’ils ne soient pas retenus pour les expositions In, Siriki
Ky et un bataillon d’autres artistes sont au pays de la Teranga dans les expositions
Off de la 11e édition du Dak’art. En plus de quelques professionnels
d’autres domaines, les artistes burkinabè ont tenu à faire découvrir leurs
œuvres. À travers leur vernissage, le 11 mai 2014, il était surtout questions
pour ces artistes de relever un défi : celui du militantisme culturel.
Ambiance détendue entre compatriotes |
Véritable pays de culture, plus
une activité d’envergure ne se tient sur le continent africain sans que le
Burkina Faso ne se pointe le nez. Après le Marché des arts du spectacle
africain (Masa) où il était valablement représenté, pour la 11e
édition du plus grand rendez-vous des arts visuels en Afrique, le Dak’art qui
se tient du 9 mai au 8 juin 2014, le Burkina Faso est encore présent. Des
artistes et autres acteurs culturels ont fait le déplacement du pays de Léopold
Sédar Senghor. En effet, Siriki Ky, Sambo Boly, Christophe Sawadogo «malgré quelques difficultés»,
disent-ils, n’ont pas voulu se faire conter l’édition 2014 de la Biennale de
l’art contemporain. Dans une nouvelle galerie dakaroise appelée GEPAPS, les
plasticiens exposent leurs œuvres que différents professionnels présents à
Dakar n’ont pas manqué de faire le déplacement pour le vernissage. «Nous sommes contents de cette exposition
car ce n’était pas évident au début, malgré nos multiples sollicitations à
l’endroit de notre ministère de tutelle ; mais grâce à la bonne volonté de
certains acteurs, notamment Wallonie Bruxelles, le Goethe Institut, Joachim
Baky et notre ambassade ici au Sénégal on y est arrivé», s’est réjoui
Siriki Ky avant de s’interroger «s’il y a
deux poids pour deux mesure quand il s’agit de soutenir pour la promotion
culturelle au Burkina Faso.» Cependant, certains compatriotes au Sénégal ne
se sont pas fait prier pour venir encourager leurs frères. On peut aussi
remarquer la présence à Dakar, d’Anselme
Sawadogo de Jazz à Ouaga et de deux
journalistes conviés dans l’équipe de rédaction du «Dak’art actus», la revue de
la Biennale, notamment Alceny Barry, également dans l’équipe du «Bois sacré».
Comme quoi impossible n’est pas Burkinabè !
Jérôme William Bationo
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