Il pleut sur Ouaga !
Eh oui !
Une pluie de mots s’abat depuis quelques jours sur la ville de Ouagadougou. De l’œuvre
de la Ligue de slam africain (LISAF), la première édition du festival «Plu-Oui-De-Mo» se tient depuis le mardi 27 mai 2014 au Goethe
Institut.
Venus du Bénin, du Gabon, du Mali, du Niger, du
Sénégal, du Togo, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, autant de slameurs qu’autant
de mots, de rimes et de rythmes s’abattent depuis quelques jours sur
Ouagadougou. En effet, sous la présence
effective de la ministre des Droits humains et de la promotion civique et
pleins d'autres invités de marques, notamment maître Frédéric Titenga Pacéré, la
première édition du festival de slam, «Plu-Oui-De-Mo»,
organisée par la Ligue de slam africain (LISAF) en coopération avec Ombr Blanch Label a ouvert ses portes
dans la capitale burkinabè. Au
programme, un atelier de formation, des concours, des conférences-débats, un village
du festival qui abritera des soirées de slam avec les artistes Kmal, Harmonie
et Enfant Noir du Bénin, Boya de la Côte d'Ivoire, Ebène et Sir Okoss du Gabon,
Aziz Siten'K du Mali, Johnel du Niger, Matador et Kmit du Sénégal, Efy et RAS du
Togo et une armada de slameurs du Faso.
Cette manifestation a pour but de «promouvoir et de renforcer le slam africain
et d'éveiller l'intérêt de la population sur cet art en pleine croissance qui
est en train de s'établir de plusieurs façons» ont fait savoir les organisateurs.
Poétique d’abord, le slam peut aussi être politique, critique sur la société ou
simplement distractif. C’est ainsi que
la cours du Goethe Institut, qui soutient l’initiative, ne désemplit plus
chaque soir pour une pluie de verve et de verbe de cet art de la scène d’un
nouveau genre, que dis-je, d’un genre aussi vieux que l’Afrique, comme l’a dit
maître Pacéré, mais revisité par cette jeune génération. Pour sa première
édition le festival «Plu-oui-de-mo» est
placé sous la présidence de l’architecte burkinabè résidant à Marseille, Carime
Igo et se déroulera jusqu'au 31 mai à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso.
Les officiels à la cérémonie d'ouverture |
Jérôme William Bationo
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