A vos pinceaux pour le prix du public !
Le samedi 1er juin 2013, à l’Institut national de la formation
artistique et culturelle (INAFAC), a eu lieu la cérémonie d’ouverture de la
résidence de création artistique du vernissage panafricain des arts plastiques.
Elle était placée sous le patronage du ministre de la Culture et du Tourisme,
Baba Hama, et le parrainage de l’artiste sculpteur Siriki Ky.
La biennale du vernissage
panafricain des arts plastiques de Ouagadougou, qui est à sa 3e
édition vient de rouvrir ses portes pour le bonheur des artistes plasticiens au
Burkina Faso. Pour cette édition, beaucoup d’activités sont au menu : des
conférences, des ateliers, des projections vidéo. Du 1er au 14 juin,
l’atelier de création réunira différents artistes plasticiens autour de la mise
en forme d’une toile à l’INAFAC. Il s’agira pour ceux-ci de créer un cadre
d’échanges afin de faire bénéficier de connaissances les nouveaux, les profanes
et tous ceux désireux de s’adonner à cet art. Selon le commissaire général du
vernissage, Paulin B. Zongo, l’objectif de cette résidence est de promouvoir
les arts plastiques au Burkina Faso. De son avis, ce genre est méconnu du grand
public qui n’y accorde pas trop d’intérêt. «Les
arts plastiques sont les parents pauvres de différentes formes d’art au Burkina
Faso», a-t-il relevé. Au terme de cet atelier, il y aura le vernissage
proprement dit au centre culturel allemand, le Goethe Institut. Le bureau
burkinabè du droit d’auteur (BBDA), en tant que partenaire, donnera une
conférence sur le thème de la piraterie et du droit d’auteur en arts plastiques ;
ensuite, le Musée de l’eau apportera sa petite expérience sur l’apport de l’eau
dans la réalisation d’une œuvre d’art. Une visite au village opéra avec les
scolaires du CP1 et du CP2 de Loango agrémentera les activités jusqu’à la
remise des prix le 27 juin, ce qui va clore du même coup la biennale des arts
plastiques. Démarré en 2009, le vernissage panafricain des arts plastiques,
lentement mais sûrement, gagne de la confiance au niveau des autorités et des
passionnés de cet art. Nonobstant les difficultés financières qui ont failli
entacher la bonne marche de l’événement, le commissaire général reste
optimiste. «Au fil des ans, ça prend de
l’ampleur. Nous allons doucement vers la réalisation du musée panafricain des
arts plastiques. Nous voulons laisser quelque chose pour les générations à
venir», a indiqué Paulin B. Zongo. Le représentant du ministre de la
Culture, le directeur des arts, Prosper a loué l’initiative des plasticiens. Il
a réitéré son engagement à les soutenir pour une plus-value de l’art plastique
au Burkina Faso n
Lassané
Ouédraogo
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