13 juin 2013

3ème Vernissage panafricain des arts plastiques



A vos pinceaux pour le prix du public !

Le samedi 1er juin 2013, à l’Institut national de la formation artistique et culturelle (INAFAC), a eu lieu la cérémonie d’ouverture de la résidence de création artistique du vernissage panafricain des arts plastiques. Elle était placée sous le patronage du ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama, et le parrainage de l’artiste sculpteur Siriki Ky.

La biennale du vernissage panafricain des arts plastiques de Ouagadougou, qui est à sa 3e édition vient de rouvrir ses portes pour le bonheur des artistes plasticiens au Burkina Faso. Pour cette édition, beaucoup d’activités sont au menu : des conférences, des ateliers, des projections vidéo. Du 1er au 14 juin, l’atelier de création réunira différents artistes plasticiens autour de la mise en forme d’une toile à l’INAFAC. Il s’agira pour ceux-ci de créer un cadre d’échanges afin de faire bénéficier de connaissances les nouveaux, les profanes et tous ceux désireux de s’adonner à cet art. Selon le commissaire général du vernissage, Paulin B. Zongo, l’objectif de cette résidence est de promouvoir les arts plastiques au Burkina Faso. De son avis, ce genre est méconnu du grand public qui n’y accorde pas trop d’intérêt. «Les arts plastiques sont les parents pauvres de différentes formes d’art au Burkina Faso», a-t-il relevé. Au terme de cet atelier, il y aura le vernissage proprement dit au centre culturel allemand, le Goethe Institut. Le bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA), en tant que partenaire, donnera une conférence sur le thème de la piraterie et du droit d’auteur en arts plastiques ; ensuite, le Musée de l’eau apportera sa petite expérience sur l’apport de l’eau dans la réalisation d’une œuvre d’art. Une visite au village opéra avec les scolaires du CP1 et du CP2 de Loango agrémentera les activités jusqu’à la remise des prix le 27 juin, ce qui va clore du même coup la biennale des arts plastiques. Démarré en 2009, le vernissage panafricain des arts plastiques, lentement mais sûrement, gagne de la confiance au niveau des autorités et des passionnés de cet art. Nonobstant les difficultés financières qui ont failli entacher la bonne marche de l’événement, le commissaire général reste optimiste. «Au fil des ans, ça prend de l’ampleur. Nous allons doucement vers la réalisation du musée panafricain des arts plastiques. Nous voulons laisser quelque chose pour les générations à venir», a indiqué Paulin B. Zongo. Le représentant du ministre de la Culture, le directeur des arts, Prosper a loué l’initiative des plasticiens. Il a réitéré son engagement à les soutenir pour une plus-value de l’art plastique au Burkina Faso n

 

Lassané Ouédraogo

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