Une
valorisation du savoir faire traditionnel
Après
quatre (04) éditions tenues à Cotonou, au Bénin, la 5ème édition de
la nuit de l’indigo s'est tenue à Ouagadougou le vendredi 08 février 2013. La
promotrice de l’évènement à rencontrer la presse et ses partenaires le lundi 04
février 2013 pour plus de détails sur cette activité qui se délocalise pour la
première fois au Burkina Faso.
C’est autour d’une exposition
tout de bleu coloré que Nadia Adanlé, initiatrice de la Nuit de l’indigo a
rencontré les hommes de média, amis et partenaires pour partager les raisons de
cette passion pour cet art traditionnel de la teinture qu’est l’indigo. La Nuit
de l’indigo est une activité initiée en décembre 2007 et se présente comme un
cadre d’expression de la femme et de la valorisation de ce tissu indigo connu à
travers toutes les cultures en Afrique. Cet évènement se veut également une
opportunité de préserver l’authenticité liée à cette étoffe qui doit encore
traverser des générations, à fait savoir madame Adanlé. « Le travail de l’indigo tend à disparaitre pour donner place à
des utilisations de produits chimiques et cela est à déplorer », a
t-elle fait savoir. Cette activité qui veut valoriser le travail de la femme se
donne principalement pour objectif de contribuer à l’essor de l’autre moitié du
ciel. Pour la première fois, en cinq éditions dont les quatre autres se sont
tenues à Cotonou (Benin), la Nuit de l’indigo s'est tenue à Ouagadougou avec plusieurs articulations. Tout d’abord, une
exposition de gadgets et d’objets utilitaires fabriqués à partir de l’indigo, du
05 au 11 février 2013 à la Résidence la Palmeraie, qui a fait l’ouverture des
festivités. Cette présentation a donné alors suite à une grande soirée le 08
février 2013 qui s'est consacrée au savoir faire vestimentaire à partir de
l’indigo à travers un grand défilé de mode. En sus du défilé exclusivement
réservé à la tenue d’indigo, la soirée de cette 5ème édition
parrainée par Djamila Cabral, Représentante résident de l’Organisation mondiale
de la santé (OMS), devait permettre aussi de collecter des fonds pour venir en
aide à des filles-mères et femmes en difficultés. C’est en ce sens que la
marraine dira que l’OMS soutien toute œuvre qui tend à la promotion des valeurs
humaines et de telles initiatives sont à saluer. Notons que la promotrice,
cadre d’une institution internationale, en dehors de ses activités
professionnelles s’affiche comme une réelle protectrice des arts traditionnels.
Jérôme
William Bationo
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